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Le témoignage de Etrebien

Depuis toute petite

J’ai encore du mal à croire que je me suis sortie de cet enfer, pour moi, cela faisait partie de moi et je devais vivre, enfin survivre, avec. J’ai toujours eu des paniques, car quand j’étais petite, j’avais des attaques de panique dès que je voyais ou entendais des pompiers. Vers mes 20 ans, les pompiers m’ont emmenée dans leur camion pour l’hôpital, je me suis aperçu quelques temps plus tard que je n’en avais plus peur, je ne savais pas pourquoi, ni comment, mais Max lui avait compris qu’il y avait rien à craindre.

Des hauts et des bas, puis….

Je virevoltais avec les années de bien-être et les années d’enfer, ces dernières coïncidaient avec des décès ou des problèmes. Jusqu’au jour où cela s’est déclenché quotidiennement suite à un œdème de Quincke, les corticoïdes pour me soigner n’ont certes pas dû aider : j’avais beaucoup de symptômes, et là je plongeais dans l’angoisse et les attaques paniques (AP).

J’avais pourtant tout pour être heureuse, je ne comprenais pas : un mari qui restait malgré tout avec moi, j’avais changé de vie, j’ai quitté la région parisienne qui était anxiogène à mes yeux pour aller vivre au soleil de Toulouse, un travail…

Tout au long de ces années, j’ai eu tous les symptômes de l’angoisse, des fois tous en même temps et quelques fois de nouveaux apparaissaient mais à ce moment là, je ne savais pas que c’était lié à l’angoisse.

J’ai tout essayé…

J’ai tout essayé : homéopathie, relaxation, acupuncture, psychanalyse, sophrologie, cure de magnésium et bien sur plusieurs fois des antidépresseurs, je repartais avec le soulagement qu’à chaque fois cela allait être fini. Et non, rien n’y a fait. A chaque fois que j’avais un début d’angoisse, je ressombrais dans les AP. J’ai pourtant laissé beaucoup d’argent dans ce que je croyais une « maladie ».

Vivre avec l’angoisse malgré tout…

Alors, je faisais avec, je sortais malgré toutes mes AP, j’allais faire les courses et autres, cherchant toujours si il y avait une porte pas très loin pour m’enfuir si cela arrivait, ou encore une bouteille d’eau ou encore mon téléphone pour que je puisse appeler mon père (qui d’ailleurs ne comprenait pas pourquoi je me mettais dans un état pareil) j’évitais quand même les soirées entre amis et tout les plaisirs de l’extérieur. Je fuyais dès que Max me disait de fuir donc j’avais beau continuer à faire des sorties, je ne pouvais pas m’en sortir.

Tout me faisait peur : les manèges, le milieu médical, les églises, les centre commerciaux, les concerts, même quand mon fils s’étranglait cela me faisait fuir, les hauteurs, le bateau, l’avion, peur de conduire, les cinémas…j’étais hypersensible aux mots : cancer, mort, malaise vagual… et beaucoup d’autres… Ces années m’ont épuisée, je faisais le strict minimum car de toute façon mon corps disait stop.J’ai toujours eu des sautes d’humeur, j’étais désagréable, je criais, de la haine sortait quand j’étais en colère mais on me disait que c’était mon caractère.

Deploie-tes-ailes, enfin des réponses…

Jusqu’au jour où j’essaye de nouveau de trouver une solution, encore et toujours sur internet : le site de déploie tes ailes, alors certes après avoir lu la documentation, je me suis dit : « c’est ça que j’ai ! » mais que le site soit gratuit et que l’on pouvait s’en sortir s’en rien payer, je n’y croyais donc pas. J’ai quand même appliqué quelques techniques : un mieux s’est ressenti et je me suis écartée de ce site pour profiter un peu de ma vie avec un peu moins d’angoisse donc moins de peur pendant 2 ou 3 ans. Et un beau jour, j’ai eu une cervicale de coincée ce qui a engendré des vertiges et me revoilà partie dans l’engrenage en ayant tout oublié des techniques de déploie tes ailes.

Au début mes vertiges étaient réels car j’avais une cervicale de déplacée, une fois soignée, Max a pris le relais…de nouveau, je recherchais de nouveau sur internet et j’ai retrouvé déploie tes ailes et là je me dis mais comment j’ai pu oublier ce site, cela avait marché pourquoi pas recommencer, mais cette fois il fallait que j’aille jusqu’au bout de toutes les techniques ! Alors comme je l’ai dit : chacun à son cheminement, j’ai d’abord fait des expos ce qui a été assez rapide mais mon véritable travail a été de changer mes pensées. On va dire que cela m’a pris 1 an et demi, oui c’est long… mais quand on y est plongée depuis l’enfance, il y a énormément de comportements à changer.

Lâcher prise….

Quand j’ai eu mon lâcher prise sur les AP, j’ai récupéré 70 % d’autonomie, j’ai continué : les hôpitaux, les prises de sang, les maladies, mes différentes émotions…

On va dire qu’aujourd’hui il me manque l’avion et les coups durs de la vie pour être certaine de m’en être sortie, mais malgré cela je suis sûre que même si je retombe, ça ne sera pas très bas car quand on a compris le mécanisme des AP, on ne peut pas rechuter. A 34 ans, je prends enfin le contrôle de ma vie grâce à déploie tes ailes et à Stanzie, moi qui pensais que cela ne pouvait pas marcher car je ne payais rien…

Je donne donc aujourd’hui mon témoignage et ma sincère gratitude à Stanzie et aux modérateurs pour ma liberté de vivre sans contrainte. Aujourd’hui je suis sereine, je ne crie plus, je suis plus calme, je profite des petits bonheurs…

Je n’avais jamais imaginé une vie si belle….


Etrebien


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